La Cabot Trail en vélo

mylife
July 10 , 2011

Après presque 300 km de vélo et 3300 km de minibus, le camp de “thérapie par l’aventure” s’est achevé.

Des cyclistes

Nous sommes partis le vendredi 24 juin sous une pluie battante avec 10 jeunes et 6 intervenants. Les participants étaient agés de 12 à 17 ans. L’ambiance dans le minibus était assez particulière. Personne ne se connaissait vraiment et l’appréhension des défis à venir était grande.

Les 3 premiers jours, nous avons beaucoup roulé. Lorsqu’on arrivait au terrain de camping au début d’après-midi, l’excitation et le besoin de bouger était palpable chez tout le monde. Nous sommes quand même arrivés à mettre en place de bonne bases pour la suite du voyage. Au fur et à mesure, les langues ont commencés à se délier et chacun s’ouvrait de plus en plus.

Au soir du troisième jour, nous étions tous fébrile à l’idée de commencer à faire du vélo le lendemain matin. Pour beaucoup, c’était une première fois de parcourir une distance aussi grande (27 km). Après une bonne nuit de sommeil, nous avons enfourché nos montures d’acier et nous nous sommes mis en route… Première surprise, après même pas 500 mètres, une grosse côte nous attendais déjà !

Concours de montage de tentes

Personne ne s’est découragé et quelques 5 heures plus tard, nous sommes arrivés à notre étape du jour. Cette fois-ci, c’était plutôt l’envie de se coucher qui prévalait, mais les tentes ont quand même été montées très rapidement sous forme d’un concours avec prix à la clef !

L'océan à Mira Beach

Le jour suivant, les difficultés de la veille étaient oubliées pour la plupart et la route s’est déroulée sans encombre. Il faut quand même admettre que nous avons parcouru moitié moins de distance. Nous avons profité du temps à notre disposition pour une petite escapade à la plage.

Par la suite, les étapes se sont succédées, tout comme les paysages magnifiques. La motivation n’était pas toujours au rendez-vous, mais tout le monde a su puiser dans ses réserves et poursuivre l’aventure. Les derniers kilomètres étaient quand même particulièrement durs et nous étions soulagés d’arrivé au bout.

Paysage du Cabot Trail

Forcément, je suis arrivé à crever deux fois durant la semaine : à chaque fois en haut d’une bonne descente… Au final, j’aurais fait toute les montées sans jamais me faire plaisir de l’autre côté !

Les participants du camp

Après l’effort, la partie culturelle de notre aventure nous attendait. Nous avons fait quelques kilomètres en minibus pour nous rendre au parc provincial de Mira Beach. Le lendemain, nous avons visité la forteresse de Louisbourg qui représente un endroit marquant dans l’histoire de la colonisation française. Explorer la reconstitution de cette bourgade a vraiment été très instructif.

Nous nous sommes ensuites rendus à Caraquet, où nous avons eu l’occasion de faire une virée en bateau. A l’exception de 4 personnes, tout le monde a été malade à cause de l’océan déchaîné. Le soir, dégustation de homard… Les enfants ont adoré. Pour ma part, cette expérience gustative ne m’a plus convaincue que les dernières fois.

Dernière étape au parc national du Bic pour faire du kayak de mer à la recherche des phoques. Ce sont des animaux très capricieux et nous avons eu l’occasion de n’apercevoir que deux têtes dépassant un peu de l’eau. Les deux heures passées sur l’eau nous ont bien changé les idées, c’est autre chose que le deux-roues.

Dernière nuit, puis réveil sous une pluie torrentielle. Jusque là le temps nous avait plutôt gâté. Bien sûr on avait eu droit à quelques averses de temps en temps, mais les montages et démontages de tentes avait toujours pu se faire au sec. Forcément, la chance devait s’arrêter le dernier jour. Nous avons tenté de tout paqueter le plus vite possible, sans prendre le temps de déjeuner, pour partir au plus sec.

Charlotte et Gilles en haut Smokey Mountain

Finalement, nous sommes arrivés à Montréal 7 heures plus tard, sous un soleil éclatant et bien entendu dans le traffic. Au déchargement, la remorque était remplie d’humidité et les affaires trempées. Heureusement que cela ne nous est pas arrivé au milieu du voyage. Charlotte et moi sommes rentrés chez nous vers 20 heures, juste à temps pour souper et pouvoir regarder un film tranquillement dans un canapé…

Je gardes un excellent souvenir de ces 17 jours. Cela m’a permis de vraiment m’immerger dans la culture canadienne et toutes ses différences. C’était également l’occasion de faire du camping pour la première fois avec ma fiancée, une étape très importante dans toute union qui se respecte !

Vous trouverez notre itinéraire dans les liens suivants : [voyage aller](http://maps.google.com/maps?saddr=Montreal,+QC,+Canada&daddr=Saint+Leonard,+New+Brunswick,+Canada+to:Bayfield,+New+Brunswick,+Canada+to:Baddeck+Cabot+Trail+Campground,+Nova+Scotia,+Canada&hl=en&sll=47.013971,-66.450806&sspn=2.561851,5.817261&geocode=FRlptgIdCaed-ykNt2QcVBrJTDHv7x8hODFOZQ%3BFQHbzwIdCpnz-ymDqpogwt-8TDFtvuQQ6g5uQQ%3BFSsBwAIdZzsy_Cmz1V_fTQ1fSzEl3LZp8MuZlg%3BFZVIvwId5Hpf_CGw9hBwJJglAw&mra=ls&z=6, “parcours en vélo) Chacune des étapes indique un des endroits où nous avons campé.